Les cosmétiques bio et zéro déchet
L’essor des cosmétiques biologiques peut être relié à la tendance de fond du Zéro Déchet. Partie des Etats-Unis, cette mouvance a dressé l’alarmant constat que le volume de déchets produits annuellement par les particuliers, les entreprises et les institutions ne faisait qu’augmenter.
Près de dix tonnes de déchets sont aujourd’hui produites par seconde ; parmi elles, une seule est recyclée. Ce mouvement trouve son écho en France, où il répond aux interrogations croissantes des consommateurs qui désirent trouver de nouvelles manières de vivre sans impacter négativement la planète.
En ce sens, le mouvement Zéro Déchet et les cosmétiques bio se rejoignent : ces deux tendances de fond ont pour mission d’insuffler une prise de conscience chez le consommateur, afin de favoriser un changement concret et conscient dans ses habitudes, pour réduire et éliminer à la fois les déchets superflus et les substances toxiques de son quotidien.
Une nouvelle approche pour la gestion des déchets
La réflexion personnelle est donc au cœur de la réduction des déchets et du changement des habitudes, notamment en se questionnant sur les implications et l’utilité réelle de tout achat. Comme toute tendance de consommation (même si ici, l’augmentation de la consommation n’est pas le but, bien au contraire), la mouvance Zéro Déchet a inspiré de nombreuses entreprises.
Beaucoup se sont mises à proposer des offres visant à faciliter une transition écologique, notamment des box pour réduire ses déchets. La multiplicité des solutions présentes sur le marché peut, loin d’encourager les consommateurs, en freiner quelques-uns par son caractère oppressant.
De plus, une certaine défiance ou des soupçons de greenwashing peuvent peser sur certaines marques ; un engagement Zéro Déchet, ou de consommation de cosmétiques bio, n’est viable que si l’entreprise les fabriquant respecte un processus de production respectueux de l’environnement.