Qu'est-ce qu'un produit cosmétique ?
Les cosmétiques sont des mélanges de différentes formes qui entrent en contact avec les parties extérieures de la peau humaine telles que l’épiderme, les lèvres, les ongles et les cheveux ; ces produits d’hygiène et d’embellissement ont un but superficiel seulement, et non curatif, visant à nettoyer, protéger ou modifier l’aspect de la zone choisie. On distingue quatre types de cosmétiques :
La parfumerie : elle regroupe les parfums bien sûr, mais aussi les eaux de toilettes et eaux de Cologne.
Les produits d’embellissement : ils comportent notamment le maquillage et ses nombreux dérivés comme les fonds de teint, fards à joues et à paupières, poudres, rouges à lèvres, vernis à ongles et mascaras. Certains produits dits d’embellissement sont très spécifiques et ciblés, comme les produits pour blanchir la peau, et au contraire les autobronzants pour la hâler.
Les produits d’hygiène et de soin : cette catégorie est la plus vaste. Elle rassemble aussi bien des produits d’hygiène basique comme le dentifrice, le savon, le gel douche et le déodorant, que des produits plus ciblés pour certaines parties du corps, comme les crèmes de jour et de nuit spécialisées pour le visage ou le contour des yeux, les sérums, les masques et les baumes à lèvres. On y retrouve aussi les produits de protection solaire, et les produits anti-inflammatoires qui sont destinés à apaiser la peau après le rasage ou l’épilation.
Les produits capillaires : ils regroupent les shampoings et après-shampoings, les gels, masques, teintures et laques.
Les médicaments ne sont pas considérés comme des cosmétiques. En effet, ceux-ci n’ont pas de vertu thérapeutique et ne doivent pas se vendre comme tels. Les médicaments sont soumis à des contrôles très stricts et ne sont pas considérés comme la même catégorie de produits. Certains produits alimentaires, qui se réclament de la « cosméto-food », ne sont pas non plus à considérer comme des cosmétiques ; la définition de ceux-ci exclut l’ingestion de produits alimentaires. Il est vrai que certains produits alimentaires comme le miel, le lait ou l’huile, sont utilisés en cosmétiques, mais ils ne sont alors pas considérés comme des produits comestibles.
L’essor des cosmétiques naturels
La tendance de fond qui se développe depuis plusieurs années prône l’utilisation de produits naturels, non-chimiques et non-transformés. Les cosmétiques se sont bien évidemment saisis du sujet et l’offre de produits estampillés « naturels » ou « bios » s’est multipliée. L’appellation biologique est cependant surveillée : un tel produit doit par exemple n’utiliser que des produits issus de l’agriculture biologique et obtenir des certifications de la part de sociétés privées qui ont des cahiers des charges plus ou moins restrictifs. Quant aux cosmétiques naturels, ils garantissent généralement la non-utilisation de produits issus de l’industrie pétrochimique mais ne garantit pas que les ingrédients utilisés ont été transformés le moins possible. Les parfums biologiques sont récemment apparus ; ils ne peuvent se désigner ainsi que s’ils respectent l’interdiction d’utilisation de phtalates, des produits chimiques dérivés de l’acide phtalique.